Commission médicale du CASE : un outil précieux pour les entraîneurs aussi

Quand un athlète se blesse, ce sont non seulement ses objectifs qui sont fragilisés, mais aussi tout le travail mené avec son encadrement. Dans ces moments clés, pouvoir s’appuyer sur un dispositif structurant et réactif fait toute la différence. C’est ce que souligne Alain Waché, directeur général de l’Aviron Grenoblois.

Sur le terrain, les entraîneurs sont en première ligne lorsqu’un athlète rencontre un problème physique. Pour Alain Waché, la commission médicale du CASE répond à un vrai besoin : en obtenant rapidement un avis médical fiable, les entraîneurs peuvent ajuster les contenus d’entraînement en lien avec le staff médical, et éviter ainsi une aggravation ou un arrêt prolongé.

« On peut orienter les athlètes, éviter de perdre du temps sur les diagnostics, sur la prise en charge des blessures et savoir vers où aller, c’est vraiment important. »

Au-delà de la rapidité du diagnostic, c’est aussi le coût modeste de l’accompagnement qui marque Alain Waché. Pour lui, l’accessibilité du dispositif renforce sa légitimité, notamment dans une logique de haut niveau.

« Au niveau du coût, on demande 50€ par athlète […] si on parle de haut niveau, c’est vraiment dérisoire. »

Pour le directeur grenoblois, la commission médicale va au-delà d’une simple réponse médicale : elle pousse les clubs à interroger leur propre engagement vers le haut niveau. Ce type d’accompagnement, structuré et coordonné, doit encourager les structures à réfléchir aux moyens qu’elles souhaitent réellement mettre en place pour soutenir leurs athlètes dans la durée.

Gain de temps, orientation médicale structurée, accessibilité : la commission médicale du CASE apparaît aujourd’hui comme un véritable levier de performance, aussi bien pour les athlètes que pour les entraîneurs qui les accompagnent au quotidien.